Wild Country - Préparez-vous à l'inattendu
Publié sur May 14, 2018
Mon regard quittait ma mouche tandis que nous longions les hauts murs de vieux pins. La pêche avait été excellente et, avec le soleil couchant, il était temps de profiter du paysage et de laisser les poissons en attraper quelques-uns. C’était le sixième jour sur douze et nous étions au cœur de l’arrière-pays, pour une partie de pêche estivale de rêve, enfin devenue réalité. Ça n’avait pas été facile, cependant. Après 48 kilomètres à cheval, nous avons monté notre bateau et notre campement, et nous étions debout dès le lendemain matin. Après avoir pêché en amont sur 8 kilomètres, nous sommes rapidement retournés au campement pour descendre la rivière avant la nuit. Ce que nous pensions être une navigation facile de 8 kilomètres s’est transformé en aventure : nous avons poussé et tiré notre bateau sur 8 kilomètres d’eau remplie de rochers, que notre guide avait déclarée flottable. Il était visiblement mal informé ou avait mal évalué le niveau de l’eau.
Les trois jours suivants, nous avons continué à tirer le bateau le long de la rivière principale, car de nombreuses zones étaient trop peu profondes pour permettre un passage sans assistance. Nous avons également exploré jusqu’à 13 kilomètres d’affluents chaque jour. C’était laborieux, mais le jeu en valait la chandelle : nous avons attrapé truite fardée après truite fardée et même attrapé quelques truites fardées insaisissables. Être bien préparé est essentiel lorsque le chemin de terre le plus proche est à 48 kilomètres et qu’il faut encore une heure et demie pour rejoindre la ville principale la plus proche. Passer près de deux semaines dans l’arrière-pays est rafraîchissant, mais rappelle aussi combien la vie peut être fragile lorsqu’on est coupé des nécessités de la ville.
Voici quelques-uns de nos principaux conseils pour rester en sécurité et heureux dans l’arrière-pays lors de votre prochain voyage :
1) Avoir une communication avec le monde extérieur
Si les choses tournent mal aussi loin de la civilisation, soyez prêt (#PrepLikeAPro). Si une trousse de premiers secours vous protège des bleus et des coupures, les blessures plus graves nécessitent un plan pour obtenir de l’aide extérieure. Cette Personal Locator Beacon ACR est essentielle pour ce type d’excursion et constitue une excellente assurance pour quiconque part seul en montagne, quelle que soit la distance qui le sépare de la route ou de la personne la plus proche. Cette balise vous permet d’envoyer rapidement un signal qui alerte les secours de votre position. GPS à 66 canaux guide les sauveteurs à moins de 100 mètres de votre position. Une méthode de test simple garantit le bon fonctionnement de votre appareil avant chaque sortie, et il est suffisamment compact pour être transporté dans une poche.
2) Utilisez du matériel de qualité
Au fil de notre voyage, nous avons acquis une plus grande appréciation pour un équipement de qualité. Cette liste commençait par un bateau de qualité, adapté aux eaux que nous allions rencontrer. Nous avons utilisé le NRS Clearwater Drifter pour cette excursion. Sa conception gonflable lui a permis de franchir des centaines de rochers et d’effectuer de nombreux portages sans esquiver un ours. Il offrait également suffisamment d’espace pour ranger tout notre matériel pendant la navigation. Des chaussures de qualité, comme nos bottes de wading Simms, étaient essentielles, et des vêtements d’extérieur, des lunettes de protection et des tentes de qualité nous ont permis de vivre confortablement toute la journée. Autre élément important : notre glacière YETI. Cette glacière de 75 litres nous a permis de conserver des denrées périssables pendant les 10 jours de notre voyage et a rendu les repas bien plus agréables. Un steak et une bière en fin de journée valent largement le coup. Il n’y a pas de journées faciles en pleine nature quand la découverte du pays et un équipement de qualité en tous genres rendent la vie plus facile et plus agréable, vous permettant de garder le sourire plus longtemps et de profiter pleinement de votre temps sur l’eau.
3) Gardez la nature sauvage à distance
Les espaces sauvages abritent des animaux sauvages. Ces animaux sont moins habitués aux humains et les chemins sont plus susceptibles de se croiser. Lors de notre voyage, nous étions en territoire grizzli. Un ours de 360 kg peut causer de sérieux dégâts, et savoir contrer une attaque peut changer notre vie. Nous avons choisi d’emporter un répulsif anti-ours. Bien que les armes à feu et les répulsifs anti-ours aient chacun leurs avantages et leurs inconvénients, nous avons choisi le répulsif anti-ours pour sa facilité d’utilisation et sa possibilité de l’attacher facilement à un sac à dos ou à une ceinture de pêche. Quel que soit votre choix, gardez-le à portée de main et soyez capable de l’utiliser efficacement. Tout peut arriver vite, et être préparé fera toute la différence.
4) Restez chargé
Lors d’un voyage comme celui-ci, il est inévitable d’avoir des appareils alimentés par batterie. Des GPS aux lampes frontales en passant par les mini-radios, il est évident que des piles seront utilisées. Au lieu d’emporter des tonnes de piles et d’essayer d’estimer le nombre nécessaire, utilisez des piles rechargeables et chargez-les avec un panneau solaire. Lors de notre voyage, nous avons utilisé le kit solaire Goal Zero Guide 10. Ce petit panneau solaire peut rester sur le bateau toute la journée et charger jusqu’à 4 piles AA ou tout appareil compatible USB. Vous pouvez également le fixer à votre sac à dos pendant la randonnée. Ce petit équipement nous a permis de réduire notre poids et de maintenir tous nos appareils en état de marche tout au long du voyage. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faut pas emporter de batteries de secours. Ayez toujours deux systèmes si possible. Si notre panneau solaire venait à tomber en panne, nous avions suffisamment de batteries de secours pour alimenter avec parcimonie des appareils essentiels, comme GPS , pendant le reste du voyage.
5) Connaissez votre environnement
Quand on a plus de 64 km de rivière principale à parcourir et 32 km supplémentaires d’affluents, il est essentiel de savoir précisément où l’on se trouve. Une carte papier est indispensable, car elle ne nous fera pas défaut, sauf si on la perd. Nous avions également deux GPS , le Garmin Oregon 600 et le GPSMAP 62stc. Ils nous ont permis de savoir où nous étions et de pré-charger des points de cheminement et des emplacements de campement. Ainsi, nous avons pu suivre le rythme pendant nos 12 jours et camper aux endroits idéaux chaque soir. Enfin, nous avions également installé l’application Hunting GPS Maps sur deux iPhones. Cette application permet de mettre en cache des images satellite et des cartes topographiques et de les utiliser sans aucun service. C’était notre première aventure dans la région et tout était nouveau pour nous. La possibilité de consulter les images satellite nous a donné une idée approximative des types d’eau à prévoir et nous a également permis de trouver de bons tronçons de rivière sur les affluents. Être capable de reconnaître qu’un kilomètre de rivière sera rempli de rochers et qu’il n’y aura pas de fosses profondes nous fait gagner du temps, car nous pouvons rapidement l’éviter et retrouver une eau plus saine. Lorsque le temps est compté et qu’il y a beaucoup de terrain à explorer, cette application s’est avérée très utile et nous a permis de rester dans le coup lors de l’exploration de nouveaux plans d’eau loin du bateau.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles lors de votre prochain voyage. Une bonne préparation sera un atout précieux lors de vos sorties en pleine nature, et nous espérons que votre prochain voyage sera le meilleur !
Contribution de : Zack Boughton, Montana Wild